Car la vie réserve bien des surprises ici bas.

L

a journée commençait à peine et la souveraine des mers avait entamé les auditions des réclamations de son peuple. La vie de reine était si banale...Le matin, il fallait soigner son apparence, venir écouter les diverses plaintes et propositions des envoyés des différentes peuplades des mers. S'occuper de la gestion du palais et une fois les tâches de la matinée accomplit. Elle avait le temps de faire ce qu'elle voulait dans la limite tout de même du palais et ses environs. Les sorties en dehors du palais se devait d'être faites avec son mari ou encore, accompagnée...

Ce jour là, toutes les sœurs d'Amphitrite étaient venues en groupe pour persuader leur aîné de venir avec elles. C'était le jour qu'elles avaient choisi pour honorer une prière faite par les gens de la surface. Elles tournèrent la chose comme étant une simple promenade. Elle prenait Amphitrite en pitié. Cela ne devait pas être facile tous les jours d'être la femme d'un des trois grands Dieux et encore moins lorsque l'on est assignée aux tâches les plus banals de la souveraineté surtout lorsque l'on n'a pas eu droit, comme toutes les autres femmes de dieux, au rang de Déesse. Les sœurs s'en voulaient de la laisser seule à ses tâches bien à part leur divertissement quotidien et avaient dans l'idée de se rattraper... La discussion dura le temps que l'on retourne par deux fois le sabliers avant que la reine daigne accepter de suivre ses compagnes... Comme la dite balade se faisait sur les îles, la femme de Poséidon décida de laisser sa parure de reine au palais pour reprendre une tenu comme « au temps de son enfance » avec un sourire doux aux lèvres.

Une fois prête, elle parti accompagner des néréides vers l'île de Skyros... Les îles de la mer Egée... Elles sont si belles et si agréables qu'un frisson d'excitation parcouru Amphitrite. Plus elle avançait dans ces étendus d'eau qu'elle connaissait si bien, plus cette sensation grandissait, lui donnant l'impression de revivre les instants du passé. Elle n'était pas de nature nostalgique, mais depuis quelques temps elle était de plus en plus sensible à ce genre de détails... Ces îles était le sanctuaire de leurs jours heureux, la jeune brune s'impatientait de voir la destination finale que lui réservait cette sortie vu qu'elles s'éloignaient de plus en plus des îles les plus visitées. Enfin, c'est en arrivant au niveau des îles au nord du Dodécanèse, qu'elle se rendit compte qu'elle s'approchait de l'archipel des îles Sporades et elle pensa immédiatement à Skyros. Elle n'y était pas revenue depuis longtemps. Dans ses souvenirs, l'île était plutôt montagneuse, orné de quelques arbres et dégageait un certain charme, la ville de Skyros était construite en hauteur à l'image d'une acropole typé grecque traditionnelle. Son peuple était agréable et hospitalier de plus, ils ont toujours voué un culte envers Poséidon et adorait les néréides.

Arrivé sur les plages de sables fins et agréablement chaud, les Néréides se séchèrent au grès du vent quasi-présent de l'île. C'était un vent du nord-est qui rafraîchissait le temps. Le soleil était haut dans le ciel, c'était le bon moment pour faire leur apparition. Elles montèrent ensemble les marches de la cité, atteignant le cœur même de celle-ci pour faire leurs dons. Et c'est sur ces innombrables poissons que les habitants leurs accordèrent une fête en leurs honneur qui dura jusqu'à ce que le soleil colore le ciel de sa couleur orangée et fini sur la place. Les Néréides prirent le temps de saluer les Skyrossiens et se mirent sur leur départ jusqu'à ce qu'un hennissement de cheval les interpela. Trois animaux au galop foncèrent droit sur elles. Amphitrite, par réflexe, poussa l'une de ses soeurs la plus proche de l'eau et fit face au cheval qui la renversa une première fois. Les plus hargneuses et combattante d'entres elles prirent sa défense. Une lutte quelque peu acharné se fit entre les néréides et les cavaliers jusqu'à ce qu'un de leur filet attrape l'une d'elle. Amphitrite tira la prisonnière violement vers elle et la dégagea d'un coup sec. Elle eût simplement le temps d'ordonner au reste des néréides de partir vite. La seule chose que les sœurs ont pu voir, fut un filet de couleur d'orée s'abattre sur l'emblème des mers...

Loin de l’ile de Skyros, à plus de cents miles nautique de
là, d’autres événements se tramaient. Au fond de la mer Egée, à l’intersection
de Thasos, Samothrace et Lemnos, dans un somptueux Palais…

Des voix s’élèvent en direction de la salle des cartes. Poséidon,

le dieu des océans, a réunit le conseille des Océanides et prépare avec elles les
grands changements de courants chauds comme chaque été en vue de la saison
de pèche des mortels. Certaines désirent favorisés le Nord de la Grèce, Thrace,
en Achaïe, d’autres veulent une bonne pèche en Turquie, sur les rivages de Troie…
Le dieu des mers tranche : Cette Année, le Péloponnèse et la Thessalie bénéficieront
d’une excellente saison. Après cette lutte acharnée contre son conseil, la
divinité sort de la salle en se massant le crane, et part en direction de la
salle du trône.

Après avoir traversé plusieurs pièces et divers couloirs, l’imposant
immortel entre dans l’allée de la salle des réceptions. Il grimpe une à une les dix marches menant à l’immense trône
former par une grande conque géante en guise de dossier et de velours de rocher
entremêler de varech pour siège… Le tout paré d’or, de nacre, d’argent et de
pierres précieuses. Poséidon s’assoit et tend le bras, faisant un signe de main
au cinq nymphe de la rotonde, qui se mettent alors à jouer une douce mélodie
apaisante de harpe, de flute, de cithare et de tambourins. Le seigneur des mers
passe ensuite la main au dessus d’une coupole située sur sa gauche et remplie d’une
eau blanche et brumeuse : La coupe de vie de Gaïa ! Présent offert à Poséidon
par Zeus en remerciement de son aide lors de la Titanomachie (guerre des Titans).
Aussitôt, la brume s’évanouit et l’eau devient translucide, puis parfaitement cristalline !
Poséidon s'appuis alors sur son dossier, regardant fixement le récipient…Qui
lui révèle la vision du monde ! Chaque mortels, animal, guerres, cités…Le
dieu voit tout, sait tout ! Prés de Kateríni, non loin du mont Olympe, des
pécheurs le prient pour avoir une bonne saison : ils seront bientôt exaucés…
Sur l’ile de Thasos, Des prêtres et des Vierges lui sacrifie un mouton pour que
leurs chevaux soit rapides lors des prochains jeux bisannuels de la ville… Sur
les rivages Sud du Péloponnèse, dans un petit village en amont de la cité de
Néapolis, une nouvelle statue est édifiée en l’honneur de son épouse :
Amphitrite.

Tient ! A propos ! Ou est t-elle donc passé ?
Elle devrait être dans le palais ou dans ses environs ! Or, le Dieu ne l’a
pas vue depuis plusieurs heures déjà ! Poséidon regarde, concentré, le monde
des mortels, lorsqu’un ramdam se fait entendre ! Deux de ses gardes d’or
font alors irruption dans la salle du trône, enfonçant les portes, tentant de
retenir en vain quelques une de ses belles sœurs de Néréides, qui viennent s'effondrées
en pleure à ses pieds :

-Elle a été capturée !

-Ils l’on prit en otage !

-C’est affreux !

-Nous étions en promenade…

Le Dieu, totalement déconcerté par ce qu’il se passe, ouvre
de grands yeux et hoche la tête, se tournant nerveusement en direction de
chaque bride de phrases désespérées…

-On ne pensait pas que…

-Il faut la sauver !

-Notre pauvre sœur s’est fait…

-Elle est surement morte, quelle horreur !

Poséidon se lève soudain et serre les poings, ramenant ses
bras le long de son corps sous l’effort :

-SILEEEEEEEENCE !!!!!

Le hurlement s’éleva dans la grande salle, faisant trembler
les murs ! Dehors, même les bancs de poissons ont fait un brusque
changement de position et la plupart des êtres vivants ont sursauté tant l’intonation
produite était forte… L’immortel se rassoit lentement, l’air impérieux

-Bien !... Alors ! Que l’une de vous s’avance et m’expose
calmement la situation…

Trois des jeunes femmes se regardèrent avant de faire un pas
en avant :

-Galatée, Thétis et Calypso ? Et bien, ce doit être
relativement catastrophique pour que trois des plus grandes filles de Nérée
osent me défiées ainsi !

A tour de rôles, les trois Nymphes lui expliquèrent comment après
avoir « forcé » Amphitrite à quitter le palais pour aller en excursion,
celle-ci s’était fait capturée… Devant les yeux médusés du Roi des mers, elles alimentèrent
de détails très précis la description du fragment de scène qu’elles avaient
entrevue : Les chevaux, l’étrange filet doré… Fou de rage, Poséidon se
leva brusquement de son trône et poussa un hurlement mêlé d’inquiétude, de
tristesse, d’impuissance, mais surtout de colère, de haine et de rage ! Les
néréides reculèrent évitant de justesse les quelques stalactites qui s’écrasèrent
au sol sous l’effet des vibrations du puissant cri du Dieu…

-COMMENT DE MISÉRABLES MORTEL ONT-ILS OSES ? OU SONT-ILS ?
OU ÉTIEZ VOUS ?

D

epuis que les Néréides étaient partis, Amphitrite avait était emmené au palais du souverain de l’ile. Les hommes, satisfait de leur travail vantait les mérite du filet qui avait totalement rendu inoffensive la pauvre créature qui avait l’air endormie maintenant… Le souverain l’avait payé une fortune ce filet. Le vendeur lui avait certifier qu’il était capable de capturer n’importe quoi. Il l’avait trouver dans les ruines d’une ville loin de Skyros et qu’il avait eu l’occasion de le tester. Le filet d’or avait l’air d’enlever toute la volonté de l’animal ou la créature capturer et avec ça il enlevait aussi ses pouvoirs. Pour l’utiliser, il fallait être très rapide et agile et que la créature enfermé dedans avait besoin de temps avant de retrouver ses compétence première après avoir était libéré.

Effectivement, après un essaie sur un pégase, les hommes de chasse du propriétaire de Skyros eurent tout de suite envie de capturer plus gros. La sensation de pouvoir leur avait fait oublier à qui appartenait les créatures qu’ils convoitaient… Le souverain prit alors la décision de capturer une néréides afin de l’offrir à un autre souverain afin d’établir une alliance solide. Et le destin d’Amphitrite étaient de finir en Perse, aux mains d’un autre homme...

Une fois la grande porte du palais franchit, les hommes se présentèrent au propriétaire du lieu. Heureux, ils descendirent ensemble pour emmener la femme dans un grand basin aménager au sous sol du palais. Les trois chasseurs placèrent le filet dans l’eau et attendirent que la queue de la reine se reforme avant de la libéré du filet. Il suffisait d’un geste pour que le filet libère la Néréide. Celle-ci reprit conscience lentement et commença à s’affoler. Elle fit le tour du bassin avant de se rendre compte qu’elle était enfermée… Elle s’approcha alors d’eux. L’un des hommes, mieux habillé que les autres prit la parole s’adressant à elle.

-Belle créature… Je suis navré de te sortir de ta liberté… Mais j’ai promis une chose à un homme… Et je dois m’en tenir ! Je lui ai promis une néréide. Une des femmes les plus belle de ce monde ! Et les plus dure à avoir… Avec toi, il ne me manquera plus jamais de respect…

-Pauvre fou…

Vous ne savez donc pas que nous appartenons toutes à Poséidon ? Moi bien plus que les autres !

Elle voulu user de ses pouvoirs, mais rien n’y faisait. Le séjour dans le filet l’avait affaiblit. Beaucoup trop pour se servir de cette eau pour se défendre. Et l’homme continua.

-Je sais cela! C’est pour cela que j’offre un tribut toujours plus grand à ton maître ! Pour pouvoir me faire pardonné de cette acte… Mais quel homme est plus puissant que les autres s’il ne peut attraper et garder en vie une créature mystique !

-Votre soif de grandeur vous tuera… Tous, autant que vous êtes… L’homme, quelles espèce impure ! Pensez vous vraiment qu’un tribut toujours plus grand suffira à vous faire pardonné ? Je ne suis pas n’importe laquelle des Néréides de cette mer… Je suis

A ces mots, l’eau du bassin ce mit à frémir. Un sourire glorieux s’afficha alors sur les lèvres d’Amphitrite. Qui regarda ensuite le souverain d’un regard haineux

-J’espère que vous vous êtes préparer à assumer vos fautes… Car voici... mon Mari…

Lorsque que le Roi des mers eu apprit la nouvelle de
l'enlèvement de sa tendre épouse, il entra dans une rage noire…Il partit
immédiatement pour Skyros, le cœur emplit de colère et d'inquiétude! Et il y
avait de quoi! Les sœurs d'Amphitrite disaient avoir vu un filet doré, or, la
puissante Néréide était connue pour son coté fougueux! Le fait qu'elle ne se
soit guère défendue signifiait qu'une chose: Le filet doré devait être celui
d'Artémis! Ancienne relique offerte aux mortels puis perdue au fils des temps…

Le Dieu approchait de Skyros, toujours sous la forme
liquide, il s'infiltra dans les fleuves, puis dans les cours d'eau et enfin
dans le puits principal du palais, pour finir dans l'eau d'un étrange bassin ou
il sentit la détresse d'Amphitrite, ce qui ne fit qu'attisé d'avantage sa
colère:

-Belle créature… Je suis navré de te sortir de ta liberté…
Mais j’ai promis une chose à un homme… Et je dois m’en tenir ! Je lui ai promis
une néréide. Une des femmes les plus belles de ce monde ! Et les plus dures à avoir…
Avec toi, il ne me manquera plus jamais de respect…

-Pauvre fou… Vous ne savez donc pas que nous appartenons
toutes à Poséidon ? Moi bien plus que les autres !

-Je sais cela! C’est pour cela que j’offre un tribut
toujours plus grand à ton maître ! Pour pouvoir me faire pardonner de cet acte…
Mais quel homme est plus puissant que les autres s’il ne peut attraper et
garder en vie une créature mystique !

L'entité présente avec la Néréide dans le bassin commençait
à sentir une haine indescriptible montée…

-Votre soif de grandeur vous tuera… Tous, autant que vous
êtes… L’homme, quelle espèce impure ! Pensez vous vraiment qu’un tribut
toujours plus grand suffira à vous faire pardonné ? Je ne suis pas n’importe
laquelle des Néréides de cette mer… Je suis

Elle n'eut pas le temps de finir lorsque l'eau dans laquelle
elle baignait se mis a se mouvoir!

-J’espère que vous vous êtes préparer à assumer vos fautes…
Car voici... mon Mari…

Le Roi regarda inquiet, cet étrange phénomène, en affichant
une mine apeurée.

-Gardes!...Encerclez cette sorcière! Il se passe quelque
chose!

Surgit alors de l'eau une gigantesque colonne d'eau
frémissante! Qui se métamorphosa soudain en un géant de plus de dix mètres de
haut! Un puissant cri de colère se fit entendre alors que la chose crevait le
plafond du palais de toute sa grandeur!

Il tendit la main et un objet très significatif se forma…Un
trident! Le Roi Télipolis frissonna, comprenant son erreur:

-MISÉRABLES MORTELS! VOUS PAIEREZ CHER CETTE MÉPRISE! JE
SUIS POSÉIDON, SEIGNEUR DES ABYSSES! TREMBLEZ CAR MON TERRIBLE CHÂTIMENT VA
S'ABATTRE SUR VOS MISÉRABLES EXISTENCES!

La Néréide afficha un sourire de contentement lorsque son
mari fit léviter le filet qui l'entravait pour le faire voler vers le Roitelet
qui tentait déjà de s'enfuir! Elle sentit alors ses pouvoirs et tout son être
revenir en elle. Poséidon souleva alors l'élément liquide qui forma un siège
sous celle-ci, et la rehaussa jusqu'à hauteur des yeux du Maitre des Mers:

-Es-tu indemne? Ces cloportes ont osés lever la main sur
toi, que ton t-il fait?

Il la regardait d'un air sévère et austère, voir énervé!
Mais elle su, par habitude sans doute, déceler dans son regard, tout l'amour et
la tendresse qu'il lui portait, ainsi que l'inquiétude qui le rongeait. Télipolis
se releva alors et avança, tremblant, devant le Roi des océans:

-Pardonnez nous puissant seigneur, mais…je ne pensais pas
qu'il s'agissait de votre épouse, sinon vous…vous pensez bien que…

-SILENCE!

Poséidon tendit son trident et ce fut une véritable vague
qui s'abattit sur l'homme, qui fut projeté contre le mur. Il se relevait
lentement lorsqu'il vit le Dieu rapetisser jusqu'à la taille d'un homme, voir
un peu plus grand! Il fit redescendre Amphitrite, revérifiant qu'elle n'avait
rien, puis il tourna son regard furieux vers le Roi et avança vers lui:

-Maudite vermine, vous avez signé votre arrêt de mort! Ainsi
que celui de votre ville, et de tout votre peuple!

-N..Non! Je..Heu…Je vous jure que nous ne savions pas! Ce..Ce
n'est pas de ma…

Poséidon le maintenait écraser face contre terre avec son
pied, trident sous la gorge:

- Tais-toi, Pauvre insecte! Tu m'as offensé, et pire que
tout, tu as offensé mon épouse, et tu va avoir l'immense honneur de connaitre
l'étendue de toute ma fureur!

VOUS TOUS, ALLEZ VOIR CE QU'IL EN COUTE D'OSER LEVER LA MAIN
SUR LES PROTÉGÉS DE POSÉIDON!

Le Dieu enfonça soudain son trident dans la gorge de
l'homme, puis il se tourna vers Amphitrite, les yeux déterminés a en finir avec
cette ville impie.

-Et maintenant, perle des Océans? Dois-je épargner ces blasphémateurs? Ou
dois-je en finir avec eux? Que décides tu, toi qui a été la victime de leur lâcheté?

U

ne joie indescriptible emplit la Néréide à la vue de son homme aussi grand que la salle. Si puissant, si beau et dans toute la force de sa fureur. Elle se senti élever jusqu'à sa hauteur. Il était arrivé à temps et elle ressentit toute son inquiétude, sa colère et son désarroi lorsqu’il lui demanda si elle n’avait rien et si personne n’avait osé la toucher. Elle acquiesça seulement la tête pour répondre et un simple « je vais bien » en suivant. Elle se sentait si bien à présent qu’il était à ses côtés qu’une irrésistible envie de s’enfouir dans ses bras ce fit sentir, un véritable réconfort pour la pauvre demoiselle.

Mais un petit élément vint perturber ces douces retrouvailles. Le roi, Télipolis s’avança vers le couple pour demander grâce. Il avait l’air tétanisé, et s’excusa de la manière la plus navrante qu’il soit. Dès le premier mot, Poséidon s’emporta et ordonna un silence ravageur suivit d’une vague qui projeta l’homme contre le mur de la salle. Le dieux prit ensuite sa forme humaine afin de montrer à l’homme qu’il pouvait faire preuve d’une fureur à son échelle. Amphitrite restait silencieuse au côté de sa moitié. Respectant son moment de jugement bien propre à lui. Elle le regardait de ses yeux heureux. Calmé que tout ça soit fini et un sourire tendre sur les lèvres. Puis, Le dieux des océans se retourna vers elle, d’un air déterminé et près à en finir.

Dois-je en finir avec eux? Que décides tu, toi qui a été la victime de leur lâcheté?

Amphitrite s’avança sur ses jambes d’un pas gracieux vers les hommes étalés par terre. Les regardant un instant, imaginant tout un tas de divers tortures ou punition. Mais non, ce n’était pas assez, ce n’était pas ce qu’il fallait. Ce n’était plus une simple néréide. Elle avait beaucoup plus d’importance que ça. Et il fallait une punition à la hauteur de son rang sans pour autant attirer l’attention sur ce fâcheux évènement. Elle s’approcha alors de Poséidon, le prenant lentement dans ses bras pour lui donner sa résolution.

-Il ne faudrait pas que ces évènements s’ébruite. Autant chez les mortel que chez les dieux… Que penseront-ils de nous, de moi, de ma faiblesse… Sachant que les histoires passant de peuple en peuple change suivant les goûts de certain et oublieront le détaille du filet. Ne montrons pas nos faiblesse. Anéantis ses mortels, seul à connaitre les évènements de la soirée. Tue les de la manière qu’il te plaira. Fait disparaître ce palais et nomme un homme de confiance à la tête de cette île.

Au début de ses phrases. Les coupables espéraient rester en vie. Pensant qu’elle était indulgente et pourrait peut être raisonner son mari. Mais non, il n’en était pas moins…Cette femme était tout aussi cruelle que lui. Comme toutes les femmes, elle pensait avant tout aux conséquences puis à ses intérêts avant de prendre une décision. Mais ses hommes là ne méritait rien de plus que la mort.

-Pense à leur coudre la bouche, que cette histoire reste entre nous. Qu’ils n’aillent pas converser avec Adès et tant pis pour le Styx, au moins ils ne parleront a personne coincé sur les rives des enfers…

Le jugement de la déesse était sans appels! Les citoyen de
Skyros était condamnés! Oh, le Roi plaida encore l'ignorance et la folie, puis
il accusa ses conseillers, mais…sans succès. Poséidon tournoya sur lui-même, se
mit à grandir jusqu'à crever le plafond du palais à tel point que tous les habitants
de l'ile le voyait à présent!

-Misérables mortels, Vous allez découvrir se qu'il en coute
de lever le glaive sur une protégée du dieu des mers! Puisse vos souffrances
demeurées éternelles!

Une gigantesque vague déferla alors sur l'ile, noyant et
engloutissant toute vie et n'épargnant que les plus méritants, leurs familles
et leurs biens… La divinité provoqua des tremblements de terre, des fissures et
des crues subites: l'ile de Skyros avait changé!

-Les coupables sont morts! Vous savez à présent ce qu'il se
passe lorsqu'on m'insulte de la sorte! Vous, les survivants, avez mérités ma clémence!
Dorénavant, cette ile sera désormais régie par les trois prêtresses de l'autel
d'Amphitrite, en guise de réparation!

Le dieu était à présent superbe de part sa stature, il
apparaissait dans toute sa majesté:

-Mortels, vénérez moi! Bâtissez un temple en mon honneur et
les poissons se jetteront dans vos filets, vos chevaux seront les plus rapides
de Grèce, et vos champs ne seront jamais secs! Je protégerais vos rivages et
vos ennemis craindront ma colère!

Poséidon se transforma soudain en fluide qui entourait la Néréide,
la frôlant amoureusement et la rassurant:

-A présent mon aimée, va à Carnàs, prés de Néapolis! D'humble
villageois t'y ont élevés une statue ma fois fort belle et très ressemblante en
ton honneur en puisant dans leurs seules richesses… Ils ont besoins de toi! Quand
a moi, je me rends en enfer, visiter mon Petit frère et lui soumettre mes idées
de tortures pour les âmes damnées des chiens qui t'on fait souffrir!

Poséidon se rematerialisa et enlaça son épouse, l'embrassant
langoureusement et passionnément; très heureux de l'avoir à nouveau. Puis son
char légendaire arriva. Il monta dessus et saisi les rênes et son trident et
parti dans le fond des abimes vers la grande fosse des Mariannes, la porte sous-marine
du royaume d'Hadès, le seigneur des Enfers…
°Nous nous rejoindrons au palais, ma douce... Je me langui déjà de toi!°
Lui envoya t-il en songe alors qu'il était déjà à mis chemin