Au Palais divin ...

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Dans ce palais divin du Dieu des Enfers reposait un être sadique et machiavélique. De sa forme humaine vous auriez pu penser qu'il était bon, charmant et ses yeux vous auraient envoutés sans aucun doute. Mais si on l'observait dans sa forme divine et quasi monstrueuse, si ce n'est pas totalement, on s'accorderait à dire que la laideur de son âme se reflétait dans son apparence car oui, Hadès semblait avoir deux faces. L'une se définissait par la beauté d'un corps éternellement jeune, des caractéristiques d'athlète sans l'ombre d'un doute mais l'autre face montrait toute sa noirceur, son haine envers son frère cadet, Zeus.

Oh oui, dans ce palais divin reposait un être tourmenté par la haine, alimenté elle-même par la colère que lui provoquait la simple pensée de son frère. Lui qui était le plus jeune d'entre les trois, comment avait-il pu obtenir tant de pouvoir? Pourquoi ce fut Hadès qui hérita des sous-terrains étroits et froids de la déesse mère, Gaïa. Tant d'injustice devant la lumière du Dieu de la Foudre, un sentiment d'ailleurs partagé ! Oui, Poséidon était en accord avec son frère. Tout deux rêvaient de revenir dans la lumière, prendre le pouvoir. Bien entendu ils avaient essayés, mais ils avaient échoués devant l'aide des Géants.

A présent Poséidon séjournait aux fonds des océans la majeure partie du temps tandis que Hadès s'était enfermé dans son Royaume n'y sortait que très rarement. Tout ce qu'il voulait c'était attendre les six mois où sa femme Perséphone serait avec lui par ... obligation. Avec le temps, allait-elle enfin lui trouver des qualités ou éprouver de l'amour envers lui? Comment réagirait-elle s'il en venait à la tromper, serait-elle jalouse? Comment le savoir lorsqu'on est le Dieu des morts. Personne ne faisait appel à lui, seul deux Temples existaient en son honneur ! Qui voudrait louer un Dieu pareil !

- ZEUS ! JE TE HAIS MON FRÈRE ! MAIS UN JOUR LA ROUE TOURNERA ... J'en suis certain ...

En attendant son heure, le Maitre du célèbre cerbère patientait dans son palais noir et vide. Il avait tellement peu de compagnie lorsque sa belle Persé n'était plus là. Un jour, il espérait que peut-être il pourrait vivre sur l'Olympe, en Roi ... Mais quand, voilà tellement d'année qu'il attendait que son destin change.

Je sais, je suis *d'enfer!*

C'était enfin le début des six mois avec Hadès. Perséphone se préparait pour aller en enfer rejoindre son mari pour un autre six mois. Même si ça ne paraissait pas tout le temps, Perséphone avait très hâte de revoir son mari. Se qui la rendait triste c'est qu'Hadès pensait le contraire. La déesse trouvait ça tellement triste que son propre amour ne comprenne pas qu'elle était complètement folle de lui.

Perséphone avait sa petite robe habituelle et ses boucles brunes retombaient délicatement sur ses épaules. Elle fait un petit adieu à tout le monde et supplie sa mère de ne pas pleurer car ça fait des siècles que tout ça se produit.

Et, comme à chaque année Perséphone se rend en enfer sans avoir le temps de dire Pouf!

Au même moment elle entendit Hadès se plaindre de Zeus. Elle se disait qu'un jour il devrait se faire une idée car, Zeus était son frère et le père de sa femme.

C'est vrai qu'un jour Perséphone voulait devenir reine avec Hadès, mais elle ne pouvait pas faire ça à son père et l'enfer lui plaisait bien.

-Hadès je suis la!!!!

Elle lui donna un long calîn.

-Tu sais on t'entend te plaindre dans toute l'olympe.

-Alors, c'était comment sans moi?

Invité

Hadès était allongé sur un des sofas du salon. Cette grande salle possédait une immense cheminé d'où le Dieu des Enfers pouvaient voyager et traumatiser les quelques habitants défiants son nom car oui, il en existait certains. La colère du Dieu des Enfers devenait alors gigantesque et seule la douceur de Perséphone pouvait espérer l'adoucir un minimum, sans quoi il aurait abattu les pires calamités sur la Terre. A l'arrivé de sa femme, il se leva gaiment devant sa dulcinée enlevé il y a si longtemps.

- Perséphone, ma chère te revoilà enfin.

Il lui prit la main et y déposa un baiser. Il ressemblait à un homme ordinaire même s'il gardait son petit côté froid, naturel semblait-il à son visage que les années n'avaient pas changés. Il fit une petite grimace devant la remarque de la Déesse et serra les poings devant sa question.

- Si Zeus m'entend je n'en suis que plus heureux ! Il est facile pour lui de vivre sur l'Olympe tandis que ses frères sont sous terre et mer !

Il ferma les yeux de colère, évitant de brûler tout ce qui lui passerait sous la main ... Il les rouvrit alors en essayant malgré tout de paraitre détendu pour le retour de la fille du grand Roi ...

- Sans toi mon Royaume ne m'est que plus insupportable. Le Palais fait si vide. Mais et toi, comment était-ce dans la lumière de ton Père?

Il avait du mal avec ce principe. Zeus était le Dieu des dieux mais il était aussi le cadet de la famille. Comment pouvait-on recevoir des ordres de quelqu'un de moins âgés que soit, c'était inconcevable et le Dieu des morts avait toujours considéré ceci comme un affront du destin. Il en arrivait même parfois à souhaiter la libération de son père pour qu'il puisse détruire celui qui lui avait tout prit mais Cronos était trop puissant pour que le Roi des damnés ne puisse reprendre un jour le trône. Il était condamné ...

Les enfers…Royaume des morts et des souffrances éternelles. Le maitre incontesté des lieux, le terrible Hadès, semble réconforté à la vue de sa tendre épouse Perséphone. Hadès parlait il y a un instant de ce qu'il pense être une injustice: en effet, pourquoi le plus jeune de la trinité des dieux devrait être Roi? Le couple était en plein dialogue lorsque les portes du salon de réception s'ouvrir a tout rompre, laissant entrées l'ainé des trois frères: Poséidon! Le puissant maitre des océans semblait à la fois heureux de voir son frère, et tout aussi consterné que lui par cette injuste situation:

-Et bien petit frère! Je t'entends te plaindre de ton sort du fond de mes abysses! Ne jalouse pas l'avorton qui nous sert de Roi: il n'en vaut pas la peine!

Le dieu des mers approchait du couple et remarqua sa belle sœur:

-Oh! Perséphone, te voila de retour parmi les "exclus"! Tu es ravissante, Cela fait plaisir de voir qu'au moins une personne aime descendre de l'olympe pour visiter les autres… Comment se porte Déméter?

Poséidon se tourna ensuite vers son frère et lui fit une chaleureuse accolade: Cela faisait longtemps qu'il voulait lui rendre visite, mais hélas…ses occupation l'en avait jusque là empêchées.

-Ah, Hadès! Je suis heureux de te revoir! Je ne suis pas venu les mains vides: J'ai là les âmes de la majeure partie de la population de l'ile de Skyros! Ces impudents ont osés me défier! Ils ont levés la main sur mon épouse, tu te rends compte? Libre à toi d'en faire ce que tu voudras…

Le dieu matérialisa une coupe d'argent provenant des parois infernales des murs de la pièce et la remplie d'eau…

-Pour en revenir a ton problème de sentiment d'infériorité, n'as-tu jamais songé qu'a nous deux nous pourrions changer les choses? Zeus, de part son âge et sa fierté, est immature! Même les autres dieux commencent à le penser: Apollon et sa sœur, Artémis…Arès, Aphrodite, et même Héphaïstos! Personnellement, je ne pense pas qu'il soit si puissant que ca: Il a le ciel…Toi tu as les enfers et le Tartare! Les géants et les Titans! Moi j'ai l'eau et la terre: la vie et la mort… Ne soit pas jaloux de cet aigle arrogant!

Poséidon pris place dans le fauteuil qu'il occupait d'habitude lors de ses visites.

-Mis à part cela, que me racontez-vous de beau, mes deux tourtereaux?

Je sais, je suis *d'enfer!*

Perséphone regarda son mari droit dans les yeux. Elle adorait regarder ses yeux sombres. Ça lui donnait l’impression de tombé dans un gouffre sans fin. Le roi des enfers lui posa une question très simple pour Perséphone.

-J’aimais bien quand le soleil réchauffait ma peau mais vivre sous-terre me manquais beaucoup.

Au même moment Poséidon arriva. La déesse ne comprenait pas se qui venait de se passé car elle ne s’attendait pas à la visite du dieu des océans. Elle marcha lentement vers son beau-frère en lui parlant.

-Ma mère va très bien quand je suis la. Mais, je pense que tu devrais aller la voir car comme je la connais elle doit être en train de pleurer toute sa « misère ». Même si j’aime beaucoup ma mère, tout ça commence à devenir exaspérant.

Perséphone était désespéré. Un jour quelqu’un devrais apprendre à sa mère qu’elle n’était plus la petite fille qu’il fallait protéger.

La déesse voulait demander à Poséidon la raison de sa visite mais au même moment il sorti sa coupe remplis de nouvelle âmes toute prête pour aller vivre en enfer.

-Hou, de nouvelle âmes pour mon arrivé. Joie!

C’était un peu morbide mais, Perséphone voulait juste faire un peu d’humour. Elle se dirigea rapidement vers la coupe et la toucha délicatement avec son indexe droit. Automatiquement les deux frères se remirent à parler de la conquête de l’olympe. La déesse ne voulait pas se mêler de ça mais elle espérait qu’ils changent de sujet.

Elle s’assied proche de son beau-frère.

-Pour l’instant je n’es rien d’intéressant à te raconter. Et toi Hadès?

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Perséphone lui répondit rapidement, elle parlait du soleil. Il y a bien longtemps que Hadès n'avait pas été sur terre et que sa peau n'avait pas été réchauffé par la lumière du soleil d'Hélios. Lui avait été cloisonné, exclus en Enfers. Oh, bien sûr son frère cadet se gardait de l'inviter, il avait si peur qu'un scandale éclate. Pourtant l'ainé de ce dernier lui obéissait attendant son heure, craignant les éclairs du Dieu des dieux. Qui ne les craindrait pas d'ailleurs. Affutés par le forgeron Héphaïstos, ils étaient redoutables et dévastateurs. Et puis l'ainé du Dieu des Enfers arriva par la porte principale, comment il était arrivé là sans que le Seigneur de ce Royaume soit prévenu, nul ne le savait mais après tout, il était l'un des trois grands Dieux. Entre eux les visites ne s'annonçaient guère, bien au contraire. Tous aimait débarquer à l'improviste. Il se plaignit à son tour des indignations de son petit frère face au plus jeune de la famille, disant que celui-ci ne les méritait pas. Mais le Dieu des Mers avaient tant de compagnie toute l'année, le Dieu des morts lui, il n'avait que des damnés à maltraiter et sa femme une demie année, n'était-il pas le plus à plaindre de tous? Il était la véritable victime dans cette histoire. Un petit royaume sans sujet avec qui bavarder, voilà où il vivait. S'approchant alors de son frère, il lui posa la main sur l'épaule en passant derrière lui. Il se pencha alors sur l'homme assit et lui parla à l'oreille tel le fourbe qu'il était.

- Mon frère, dois-je te rappeler que tu as déjà essayer de piéger Zeus par le passé? Oh oui, tu avais réussis avec l'aide d'Héra et Athéna, la femme et la fille, la plus Sage à ce qu'on dit. Tu as certes enchainé notre cadet, mais le Géant Biarée l'a aidé, remontant du Tartare car bien sûr tu n'avais pas pensé que notre frère avait des alliés de taille !

Il disparut alors dans une fumée noire mêlée à un léger rouge foncé pour réapparaitre derrière sa femme.

- Et tu sais que Perséphone ne laisserait pas son père se faire attaquer sans rien dire. Or je ne m'en prendrai jamais à elle et tu le sais ! Tu oublies aussi Morphée et tout les autres Dieux adorant leur Roi.

Il se plaça ensuite devant Poséidon en faisant disparaitre la coupe qu'il tenait depuis tout à l'heure.

- Elle ira rejoindre les autres ...

Il fit alors venir son fauteuil sous lui, telle une scène théâtrale dont raffolait les Divins, il s'assit en face de son frère pour s'adresser à lui.

- Poséidon, mon frère. Tu omets le détail le plus important, si nous attaquons Zeus en son Royaume, l'Olympe, nous n'aurons plus aucun avantage. Tes eaux ne peuvent se déchainer aussi haut dans le ciel et je ne pourrai jamais faire venir le Kraken jusqu'en haut. Il faudrait maitriser les alliés et l'éclair de notre frère. Tout ceci semble impossible à moins de ne le piéger sous sa forme humaine, tu sais comme moi qu'il aime s'y promener pour gouter au plaisir des femmes mortelles. La malédiction d'Aphrodite marche très bien de ce point de vu ...

Il le regarda alors droit dans les yeux, attendant sa réaction ...

Poséidon regardait son frère tout en réfléchissant… Malgré tout, Hadès avait raison, Le dieu avait déjà essayé de s'en prendre à Zeus dans le temps et il avait échoué… Cependant, Il entrevoyait une possible solution:

-Hum… Effectivement, le dieu des dieux s'est entouré de précautions afin de geler les pouvoirs des autres en cas de problèmes… Le piéger sous sa forme mortelle n'est pas dénué de sens, Mais je ne désire en arrivé là qu'en dernier recours! En attendant, pardonne-moi de te le rappeler, mais je vais sur l'olympe très souvent, et je me tiens au courant de pas mal de détails assez intéressants!

Le seigneur des mers s'approcha de son frère et le regarda droit dans les yeux:

-Lorsque je te dis que certain dieux ne veulent plus de lui, c'est un fait, mais certain parlent également de le détrôner, de l'emprisonné ou de le rendre mortel a jamais, voir de le tuer! La situation est grave sur l'olympe, mon frère! Il est temps maintenant de montrer aux autres qui sont les maitres! Le seul point commun des dieux est le suivant: ils ne veulent plus de Zeus! Tout du moins dans l'ensemble!

Poséidon se remis au fond de son fauteuil et se servit un verre de vin d'ambroisie.

-Arès se plaint de ne plus avoir de guerres, les hommes inactif passe leur temps a la chasse ou a la pèche et massacre les bêtes a mon grand désarroi et a celui d'Artémis! Il reste oisif à manger toute leurs réserves, même Déméter ne sait quoi penser… Ils dorment et boivent, seul Dionysos et Morphée semble heureux de cette situation!

Il fit tourner le vin dans son verre, le regardant en songeant avant de le boire:

-Apollon commence a plus avoir de temps pour les jeux en nôtres honneur a force de guérir les malades et nos temple sont désertés! Même celui que les Thessaliens t-on commencé!
Il faut faire quelque chose…

Je sais, je suis *d'enfer!*

Perséphone restait calme. Elle écoutait les deux frères parler entre eux. C'était toujours le même sujet. Il faut détrôner Zeus. Tout ça commençais à agacé la déesse. Oui se serais bien génial de contrôler l'olympe avec son mari. Mais en même temps c'est son propre père qui dirige là haut. Elle ne pourrait jamais faire ça. Perséphone aimait bien trop son père et c'est le seul qui réussie à la cacher quand sa mère devient trop protectrice.

Elle se leva et dit.

-Stop! Vous n'avez pas honte de toujours penser à détrôner MON père. MON propre père! D'accord plusieurs dieux commence à se révolter parce qu'il n'aime plus sa manière de Reigner. Mais vous deux! Vous en discutez à tous les jours. Vous pensez que ça me fais rien?

Perséphone explosa de colère. Ça ne lui était jamais arrivé mais, elle en avait pardessus la tête de toute cette histoire. Elle était d'accord avec le fait qu'un jour il faudrait changer les choses sur l'olympe , mais pas en faisant des plans « démoniaque ». Elle hurlait. Elle n'en pouvait plus.

La déesse se calma et se réassiez proche de son mari. Et lui parla calmement.

-Je suis désolé d'avoir agie comme ça. C'est juste tout le stress que j'ai en moi avec toute ces idées . Tu comprends? Quasiment toute l'olympe veut trahir mon père et moi il faut que je reste silencieuse à rien dire parce que je suis de ton côté. Mais, je ne peux pas oublier que c'est mon père.

Elle se prit une coupe de vin.

Elle se tourna vers Hadès.

-Dit moi sincèrement pourquoi tu veux contrôler l'olympe? Tu n'es pas bien ici?

Après avoir posé sa question Perséphone le regretta. C'est vrai que vivre 7 jours sur 7 dans le royaume des enfers dois être un peu ennuyant comparé au soleil de l'olympe.

Invité

Les deux frères discutaient semble de la situation sur l'Olympe. C'était un endroit très très peu visité du Dieu des Morts. En vérité, les deux seuls être à se rendre aux Enfers et sur le Mont des Dieux étaient Hermès, messager et guide des âmes et Perséphone, femme d'Hadès et contrainte à vivre 6 mois dans les cieux pour 6 mois sous terre. Un caprice de sa mère après que celle-ci fut piégée par le sadique démon que son beau-frère était. Ainsi, les deux ainés de Zeus parlèrent de détrôner ce dernier, encore et toujours, et la pression monta en la déesse des lieux. Celle-ci s'énerva alors de toute sa rage ; pour la première fois elle dévoilait le véritable fond de sa pensée, elle en avait marre de ces discussions. Elle se rassit ensuite, et s'adressa à son mari plus calmement, lui demandant pardon, essayant de s'expliquer. Et elle posa la question qu'il ne fallait pas poser à Hadès, celle qui le rendait fou. A côté de cette rage, la puissance des mers de Poséidon n'était rien. Les Enfers commencèrent à trembler de toute part et de rage le Divin se transforma en la chose démoniaque qu'il pouvait être pour effrayer les humains. D'une voix roque et puissante il s'adressa alors à sa femme.

- Pourquoi, tu oses me demander pourquoi, tu oses me demander si je ne suis pas bien ici !!

Le feu dans la cheminée s'enflamma de plus belle, laissant les flammes montées en hauteur. Si on s'y attardait, on pouvait y voir une sorte de portail renfermant des morts.

- Regardes à quoi je ressemble, regardes Perséphone ! Ton frère m'a privé de toi durant 6 mois, ton père m'a exilé sous-terre ne m'offrant que solitude et désarroi pour l'éternité ! Les humains me haïssent, ils ne me vouent aucun culte tandis que mes frères et sœurs sont priés chaque jour, leur demandant grâce et salue ! Mon seul loisir quand tu n'es pas là est d'aller voir mon Père Cronos puis lui infliger de terribles souffrances pour me venger de ses actes ! S'il ne nous avait pas dévoré dès la naissance, ton père ne serait pas mon Roi !

Ses yeux rouges sangs s'éteignirent lentement et il retrouva sa forme humaine. Il était à présent devant la cheminée. Puis il disparut derrière sa femme, lui caressant la joue.

- Ô Déesse de mon cœur, comme je comprends tes ardeurs. Mon frère vient à moi aujourd'hui, jour nos retrouvailles pour me conter les actions de ton père, voilà tant d'années que tu entends nos doléances. Mais comprends ton mari ma douce épouse. Je suis ici à jamais dans une solitude par intermittence de 6 mois, personne ne me rend visite, personne ne me voue un quelconque amour sur Terre. Je suis un Dieu mais j'ai chaque jour l'impression d'avoir été bannit comme mon père, dans le Tartare. On m'oublie et ne me craint point tandis que Zeus, assit fièrement sur son trône, diriges le monde dans la splendeur.

Il disparut à nouveau, aimant ce mode de transport. Il apparut cette fois derrière son frère et lui mit la main sur l'épaule.

- Poséidon, mon frère. Tuer Zeus serait la pire des choses car l'équilibre serait rompu. Si l'éclair n'est plus, le ciel n'est plus et si celui-ci n'est plus, la terre ne peut plus exister, ni les mers, ni les Enfers et tu le sais. C'est pour cette raison que notre père n'a pas été tué et que tant d'autres ne furent que bannit en mon Royaume. Le seul moyen de résoudre de ce problème n'est pas par la force, regardes ma femme mon frère, crois-tu que je pourrai agir contre son cœur? Pour elle, j'irai même jusqu'à ... sauver notre cadet. Poséidon, Dieu des Mers et de tant d'autres choses, ne serait-il pas temps de nous réunir contre Zeus dans un dialogue? Sa fierté, son égaux aveugleront sa vision des choses mais ... il ne pourra pas se priver de tant de Dieux ...

Il réapparut dans son fauteuil, il semblait penser. Bien sûr, son but restait de diriger l'Olympe, mais s'il pouvait épargner sa vie et faire ceci dans l'entente commune, il n'en serait que plus arrangé. Cependant, sa femme restait un obstacle sentimental important, il ne pouvait agir sans son appui. Une stratégie semblait se dégager de tout ceci, mais après tant de siècles il était surtout temps de tenter les choses autrement.

Poséidon écoutait son frère avec attention, il n'avait pas tort, Zeus était habitué aux attaques physiques, une approche diplomatique le désarmerais! Le dieu s'enfonça dans son dossier et regarda son cadet:

-Il est vrais que cette solution là est la meilleur, écoutes: Je parlerais a nos alliés, ils me diront ce qu'il en est, pour l'heure, réservons notre jugement! Je dois partir Pour Halicarnasse, les séleucide m'ont appelé pour une bataille navale…ensuite j'irais dans mon royaume régler quelques affaires puis je monterais pour l'olympe!

La divinité se leva, puis se dirigea vers la porte:

-En attendant cela, ne fait rien qui pourrait compromettre cette lumineuse idée, petit frère! Profite plutôt du temps que tu as avec Perséphone!

Poséidon franchit les portes qui se refermèrent toute seule, puis il partit pour Halicarnasse…

[HRP: veuillez m'excuser de la petitesse de ce message, mais mon clavier ayant choisit de me lâcher hier a cause d'un verre d'eau tombé dessus, je l'ai envoyé avec ma DSI, et elle a un nombre limité de caracteres><]

Je sais, je suis *d'enfer!*

[Bonne chance pour ton calvier. ]

Perséphone regarda calmement Poséidon s'en aller.

-Au revoir et reviens quand tu veux.

Perséphone le regarda disparaitre en se demandant quand il reviendrait.

Elle se retourna vers son mari.

-Sincèrement je suis désolé de m'être emporter comme ça. Je veux que tu revoies la lumière et je veux avoir le droit de te voir quand je le veux. Tout cela est injuste et il faut régler tout ça.

La déesse baissa les yeux en secouant de la tête.

-Mais je ne veux pas que mon père meurt. Si tu veux prendre sa place il faut que tu le batte avec ta tête. Tu ne dois pas le tuer tu dois l'arnaquer! Se ne sera pas simple au début, car il est très fort mais, tu trouveras un moyen. Tu es le meilleur!

Perséphone resta près de son mari elle n'était pas d'humeur à penser à un plan. La fatigue commençait à l'envahir tout doucement. Elle préférait relaxer et passé le reste de sa journée calme avec son mari qu'elle aimait plus que tout.

-Écoute, pour l'instant Poséidon est parti donc se n'est pas le bon moment pour penser à une stratégie. De plus, je commence à être fatiguée. On va attendre que ton frère revienne et la on pensera à un plan pour que tu puisses voir le soleil. Se sera le meilleur plan du monde tu vas voir.

Elle regarda Hadès profondément dans ses yeux.

-Et n'oublie pas que je serais toujours avec toi.

Sur ces mots elle regarda autour d'elle en se questionnant sur la suite des évènements. Perséphone s'avait très bien qu'un jour la guerre serait déclaré et qu'elle ne pourra rien faire pour l'arrêter, car se sera entre deux personnes trop puissantes.

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Poséidon semblait s'être un peu assagit avec les années. Il faut dire que dans cette guerre triangulaire ou les trois plus grandes puissances s'affrontaient, les deux ainés avaient essuyés plusieurs échecs mais en particulier le Dieu des Mers. Il avait à de nombreuses reprises tentés de prendre le trône divin de l'Olympe, Zeus en avait eu parfois connaissance et était même resté clément, mais certaines fois il ne l'avait pas été ou n'en avait tout simplement pas eu connaissance. Car oui, il arrivait que les plans du Roi des Océans n'aboutissaient pas dès la première étape. Une fois partie, les deux colombes ou plutôt corbeaux au vu de leur titre de Dieu et Déesse des Enfers, étaient enfin seuls pour le jour de leurs retrouvailles. Cela faisait six mois qu'ils ne s'étaient pas vu et l'irruption de l'ainé de la famille avait un peu interrompu la joie du Démon. Et puis Perséphone prit la parole et obtint l'attention de son mari qui l'écouta attentivement avant de lui répondre.

- Ne t'en fais pas ma douce, ma belle. Je fus surpris des ambitions de mon frère après qu'il eut encaissé tant de défaites, malgré cela sa haine envers ton père ne s'est toujours pas atténuée et cela commence à l'aveuglé. Je me suis toujours remit au destin mais on dirait que celui-ci ne m'est pour l'instant pas favorable, peut-être est-il temps pour moi de le bousculer un peu en rentrant réellement dans ce conflit qui dure depuis déjà si longtemps. Mais je te comprends et je ne ferai jamais rien qui pourrait te blesser ...

Dans toute cette histoire, Hadès se posait tout de même une question par rapport à son ainé ...

- Pour le moment je me demande comment se passera cette future rébellion si elle a lieu. Si nous arrivons à détrôner notre frère, il ne restera tout de même qu'une seule et unique place dans la lumière et je crains que mon ainé de soit choisit de par son âge et sa puissance. Déchainer les mers reste bien plus aisé que plonger les humains en Enfers, surtout lorsque le Dieu des Dieux empêche une telle chose. Tu vois ma chérie, je prévois déjà les choses et je sais d'avance comment anéantir mon cadet ...

Le Dieu des Morts le savait parfaitement depuis longtemps enfaite. Si on voulait atteindre Zeus, il fallait atteindre ses enfants, son pêché, sa force : les humains. Ils étaient la faille absolue du Dieu, tuer ces êtres le rendrait fou de rage, et dans un tel état il se conduirait lui-même à sa perte. Un plan diabolique se mettait déjà en place dans la tête du Maitre du Feu venu des entrailles des ténèbres.

Je sais, je suis *d'enfer!*

Perséphone regarda tendrement son mari. Il était si gentil, il ne voulait pas lui faire de peine, mais la déesse s'avait très bien qu'il serait obligé de créer un genre de guerre et qu'il devra trouver un moyen pour que se sois lui et seulement lui qui monte sur le trône. Perséphone s'avait qu'il était très fort pour faire des coups bas.

La déesse serra son mari très fort dans ses bras.

-Tu sais que je serais toujours avec toi quoi qu'il arrive. Parce que tu es mon mari et parce que je tiens à toi.

Au même moment elle regarda Hadès. Il avait un sourire qui voulait tout dire. Il avait trouvé un moyen pour détruire Zeus. Perséphone sentait la peur monter en elle. Elle connaissait très bien le point faible de son cher père. Et, Hadès devait très bien le connaître vu que c'était son frère.

-Ne me dis pas que tu penses à... Je suis sûr que tu penses à ça.

Perséphone détourna son regard de celui de son mari. Elle ne pouvait pas croire qu'il avait pensé à cette option. Mais si c'était la seule option...

-Pourquoi tu veux toucher aux humains? Et n'essaye pas de me mentir. Je te connais depuis tellement longtemps. Je reconnais se sourire et ce regard. Il doit bien y avoir une autre solution.

Perséphone était désespéré. Elle cherchait une meilleure solution. Hadès ne pourrais pas faire ça.

Invité

Le Dieu des Enfers venait de se faire serrer par sa femme qui semblait lui vouer un nouvel amour. Avait-elle fini par se laisser envahir par l'amour débordant de son époux? Si c'était le cas, retournerait-elle à nouveau dans la lumière des Cieux ou demanderait-elle à Zeus, son père, de la laisser en bas, chez les morts? Si elle faisait une telle chose, que le Dieu n'était plus aussi seul alors peut-être sa soif de pouvoir s'amenuiserait-elle enfin, après tout il voulait quitté ce lieu de par sa lassitude à être son seul occupant 6 mois durant. L'ennuie, la solitude le rendait diabolique. C'était pendant ces moments qu'il montait des plans vicieux comme celui qu'il avait en tête à présent. Perséphone le découvrit d'ailleurs par son sourire diaboliquement mesquin et ses yeux pétillants comme la braise enflammée. Il prit alors la main de sa femme et marcha lentement vers une pièce voisine d'où l'on voyait une partie du Royaume des Morts.

- Ma douce, tu vois cette partie de l'Enfer? C'est une des parties les plus plaisantes qui soit. Autrefois, bien avant notre rencontre, ton père m'a demandé une faveur. Cela ne faisait pas longtemps que j'étais sous-terre et je ne haïssais pas autant mon cadet. Il venait de nous sauver de notre père. J'ai donc cédé et j'ai laissé une partie paisible dans mon Royaume. Zeus est clément et bon avec les hommes qui le prie chaque jour si ce n'est chaque heure.

Il se mit alors face à son épouse, la regardant dans les yeux.

- Je ne peux rendre cette partie de l'Enfer cruelle et sadique comme les autres puisqu'un pacte a été signé. La parole des Dieux est sans faille et je dois tenir mon engagement sans quoi mon frère me le ferait payer cher, très cher. Voilà l'étendu de son amour pour ceux qui le vénère tant. Mais moi, personne ne me donne un culte aussi grand, on m'oublie et me craint. Si je suis aussi méchant à l'heure actuelle ce n'est pas pour rien. Le monde que je dirige inspire la crainte, alors je suis crains, telle est la logique humaine.

Il resserra un peu le poing, il semblait tendu.

- Mais si je m'en prends à eux, ne serait-ce qu'une infime partit comme une ville où son culte est grand, alors il deviendra faible car sa colère l'aveugle, elle le rend vulnérable. Si je ne veux pas le tuer, c'est le seul moyen que j'ai de le vaincre. Bien entendu, si tu as mieux ...

Il lui sourit d'un air ironique et quasi moqueur, même si étant destiné à sa femme, ce sourire n'avait rien de méchant.