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Ohé matelot ! Reste bien gentiment au port, merci... [Pv. Perséphone]

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Artémis
i'm so pretty hot
Artémis
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Ohé matelot ! Reste bien gentiment au port, merci... [Pv. Perséphone] Vide
MessageSujet: Ohé matelot ! Reste bien gentiment au port, merci... [Pv. Perséphone] Ohé matelot ! Reste bien gentiment au port, merci... [Pv. Perséphone] Icon_minitimeMer 3 Aoû - 21:11

J'ouvrais les yeux. En un instant, le soleil me brûla si vivement la rétine que je dus me tourner légèrement afin de mettre mon visage à l'ombre pour quelques minutes, le temps de reprendre mes esprits. Cela faisait déjà un petit moment que je somnolais là, allongée au beau milieu de la forêt, entourée de quelques nymphes et d'un satyre qui faisait danser les jeunes filles au son de sa flûte. La journée était belle, le silence régnait en maître, bref, tout avait l'air si paisible, à se demander pourquoi la déesse de la chasse était ici... Pourtant, il ne faut pas croire qu'à cause de ma fonction je détestai le calme et la paix, au contraire ; les moments que j'appréciais le plus de ma journée étaient ceux ou j'avais l'occasion de me reposer, chez moi, sur l'île de Délos, celle qui m'avait vu naître.
Cependant, ce n'était pas sur ce petit bout de terre que je me trouvais à présent. Non, j'étais en Phthie, la région de naissance d'Achille et de ses petits toutous les myrmidons. Inutile de vous dire que ce n'était pas réel plaisir que je fréquentais ses terres puisque pour dire vrai, je n'aimais pas vraiment ses guerriers assoiffés de gloire voir même de sang. Pourtant, j'avouais bien volontiers que leur esprit stratégique était des plus intéressants qui plus est pour des déesse comme moi ou Athéna qui étions de farouches combattantes. Ainsi, la seule raison qui me poussait à les haïr était qu'ils ne respectaient absolument rien. En effet, pour eux, décapiter une statue de dieu était une chose banale et sans importance, comme si tout le monde pouvait le faire librement, comme s'il suffisait d'en avoir la volonté ou les moyens. Cette imprudence leur avait d'ailleurs souvent joué des tours et avait par la même occasion mis plus d'un dieu en colère, ce que je comprenais parfaitement. Pourtant, et c'est d'ailleurs pour cela que je ne m'investissais pas autant que mon jumeau Apollon dans l'assaut contre Troie, ces soldats lambdas ne m'avaient encore fait aucune injure, même si je me doutais que mon tour viendrait prochainement ce pourquoi j'étais entre deux eaux avec à la fois l'envie de les punir pour leurs actes provoquant mais aussi l'envie de voir davantage de leurs exploits. Choix crucial penserez-vous...

Toutefois, aujourd'hui était l'exception qui confirmait la règle et c'est suite à une visite de mon frère sur le coup des dix heures du matin que j'avais dû prendre la route direction la Phthie pour aider ce dernier et défendre ces protégés. Notre discussion avait été brève, nous n'avions échangé que quelques mots pour nous entendre. Il n'en fallait pas plus pour nous comprendre, le reste se faisait tout seul. C'était comme ça depuis notre naissance, des fois nous n'avions besoin que d'un simple regard pour nous mettre d'accord et même adulte cela restait pareil. Ainsi, c'est en ressentant que quelque chose l'embêtait que je lui avais proposé mon aide pour bloquer les phthiens au port et les empêcher de rejoindre Troie et Achille à peu près comme lorsque j'avais contraint Agamemnon à rester à terre ce dont je gardais toujours un souvenir des plus plaisants...

En lui annonçant mon idée, j'avais vu un sourire se dessiner sur le visage d'Apollon conscient que je venais de comprendre ce qui lui causait autant du souci. Nous nous étions alors quittés après nous être dis à bientôt et je m'étais immédiatement rendue chez nos ennemis escortée par mes nymphes les plus fidèles qui avaient tenues à m'accompagner.
Ce n'est que quand je fus arrivée à bon port que je m'étais couchée sur le sol humide et frais en attendant patiemment la nuit ou j'allais entrer en action. J'avais d'ailleurs préparé mon plan avec minutie et me l'étais repassé une centaine de fois à l'esprit pour ne rien omettre et c'est donc avec une certaine fierté que je trouvais maintenant parfait et aussi... grandiose ! Ce qui était sûr c'est que ces chers humains n'allaient pas quitter leur port de si tôt hormis s'ils me donnaient en offrande une trentaine de leurs meilleurs guerriers ce que je doutais qu'ils fassent. Pourquoi une trentaine d'hommes me direz-vous ? Et bien tout simplement parce que je ne souhaitais pas réveiller les foudres de Zeus et qu'il fallait toujours laisser un espoir aux humains de s'en sortir, ordre de mon père...

Il allait faire bientôt nuit noire ; suivant mon plan, je me dirigeai vers le palais du roi et de la reine, père et mère respectifs d'Achille, sous l'apparence d'une vieille prophétesse laide, leur annoncer que la déesse Artémis viendrait cette bloquer les embarcations. Mon annonce eu un effet des plus désastreux dans l'assemblée face à moi. Certains votant pour qu'on accepte l'offrande, d'autres pour avancer le départ des guerriers - comme si une déesse allait laisser faire ça - quant aux derniers ils méditaient patiemment, ne sachant comment agir. Après une bonne heure de concertation, il fut dit qu'ils s'étaient mis tous d'accord sur la deuxième proposition. Un vacarme retentit alors dans les rues et tous se précipitèrent vers les barques dans l'espoir qu'ils arriveraient de cette façon à me semer.
" Pauvres petits moutons " m'étais-je dis. Non mais enfin, croire que j'étais à ce point aussi peu intuitive, c'en était presque affligent... Décidément un humain resterait un humain, rare sont ceux qui possèdent un esprit un tant soit peu évolué, la plupart pourrait être comparée à des mollusques tellement ils étaient basics.
Mais bon, ce n'était pas leur petit plan qui allait les sauver, malheureusement pour eux...
Aussi, c'est en disparaissant discrètement de la vue de tous que je repris ma forme originelle après avoir rejoint un haut rocher qui dominait toute la bais. De là haut, j'appelais mes petits compagnons animaux dans une langue inconnue de tous, pour qu'ils viennent mettre un peu la panique dans la ville et forcer les guerriers à protéger les habitants. Les premiers venus furent les sangliers, ce qui me réjouit soit dit en passant puisque j'étais bien placée pour savoir qu'ils ne faisaient jamais dans la finesse et que leur principal loisir était de tout détruire sur leur passage. Ainsi, c'est en les voyant débouler du fin fond de la forêt par centaine que je me mis à sourire reposant mon regard sur les humains paniqués par le vacarme qu'ils entendaient se rapprocher.
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MessageSujet: Re: Ohé matelot ! Reste bien gentiment au port, merci... [Pv. Perséphone] Ohé matelot ! Reste bien gentiment au port, merci... [Pv. Perséphone] Icon_minitimeMar 23 Aoû - 1:48

Perséphone était à l’extérieur de sa petite maison de Sicile. Sa mère faisait rayonner le Soleil et donnait vie aux fleurs pour faire comprendre à tout le monde la joie qu’elle ressentait de retrouver sa fille bien aimé. La jeune déesse trouvait ça un peu énervant de voir à quel point sa mère était trop attachée à elle. Mais, ce n’était pas ça qui la préoccupait aujourd’hui. Perséphone sentait très bien que sous ses pieds il se passait quelque chose et qu’elle devait vite régler ce problème. Comme sa protectrice de mère était très loin dans les champs, la jeune femme décida de se rendre rapidement dans le royaume de son amour de toujours. Une chance que le chemin était rapide.

Hadès qui était très étonné de voir sa femme un jour d’été lui expliqua qu’Artémis avait décidé de bloquer et même de tuer tous les guerriers qui voulaient aller à Troie. Il lui expliquait que ces guerriers ne devaient pas mourir là-bas mais à Troie en tuant d’autres guerriers car sinon il manquera d’âmes aux Enfers et Hadès voulait absolument qu’Achille meurt mais pas maintenant et surtout pas à cause d’Artémis. Perséphone se retourna vers son mari et elle le regarda avec un regard qui voulait dire (tu es toujours occupé avec tes listes interminables d’âmes et c’est moi qui dois toujours aller sur le terrain tu es chanceux que ça me fasse plaisir parce que sinon…)

Rapidement Perséphone partie rejoindre Artémis pour la bloquer dans son élan de folie. Quand la jeune femme était rendue à Phthie il faisait déjà nuit et la chasseresse venait tout juste d’envoyer ses sangliers détruire ces humains.

Comme Perséphone était pieds nus elle fit agir la terre qui était sienne grâce à sa mère. Elle fit sortir de la terre des racines très épaisses et impossible à briser. Elles étaient tellement fortes que les sangliers se percutèrent contre elles et tombèrent inconscients. La jeune déesse regarda les premiers humains se diriger vers les navires et quitter la terre ferme.

Elle regarda Artémis et lui dit d’une voie sévère.

- Tu as tords de faire ça !
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Ohé matelot ! Reste bien gentiment au port, merci... [Pv. Perséphone]

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