☞ Your life is a story
« Je me nomme Zeus, Roi des Dieux & Dieu du Ciel et de la Foudre. En temps normal, les dieux évitent d'imiter les habitudes des mortelles, mais je trouve que c'est une activité fort intéressante. Vous pourrez donc lire ci-après une histoire : la mienne. Une histoire racontant une vie longue avec ses hauts et ses bas. »Chapitre I – Mon enfance
Rhéa, ma mère, était furieuse que Cronos, mon père, dévore ses enfants les uns après les autres. C'est pourquoi elle prit certaines précautions quand elle me mit au monde. L'accouchement se passa en pleine nuit, là où les créatures n'ont pas d'ombre. Après m'avoir baigné dans le fleuve Néda créé spécialement par Gaia, Rhéa me donna à Gaia. Celle-ci me transporta à Lyctos en Crète, où elle me cacha dans la grotte de Psychro. Elle me confia aux bons soins de la nymphe Adrasté qui était la fille d'Iasos et de Mélissée, roi de Crète. Elle était la sœur d'Io et de Phoronée.
Pendant ce temps, sur le mont Thaumasion en Arcadie, Rhéa enveloppait de langes une grosse pierre qu'elle donna à Cronos et qui l'avala promptement croyant que c'était moi, Zeus.
Entourant mon berceau d'or, accroché dans un arbre, afin que Cronos ne puisse me trouver ni dans les cieux, ni sur terre, ni sur la mer, se tenaient les Curètes en armes, fils de Rhéa. Ils frappaient leurs boucliers de leurs lances et criaient à tue-tête pour couvrir mes vagissements de nouveau-né, de crainte que Cronos ne m'entende de loin. Je mangeais le miel fabriqué spécialement par les abeilles du mont Ida et fut nourri du lait de la nymphe-chèvre Amalthée.
Ma première action en tant que Dieu fut de créer la corne d'abondance par accident. J'étais jeune encore à cette époque-là. J'avais par accident casser une corne d'Amalthée. Adrasté, la nymphe qui s'occupait de moi, la ramassa, la remplit de fruit et la porta à mes lèvres. Ceci eu pour effet de donner à la corne des effets divins.
Adrasté était aussi chargée de me distraire quand je pleurait, elle possédait une boule ajourée formée de cercles d'or contenant une pierre ciselée: lorsqu'elle lançait la boule en l'air, elle traçait dans le ciel de longs sillons dorés, semblables à ceux que laisse une étoile filante ; Je l'avoue : j'étais fasciné par ce qu'elle faisait pour m'apaiser. Et cela marchait du tonerre ! Cette boule fut offerte plus tard à Aphrodite, laquelle la céda à Eros en échange d'une flèche tirée dans le cœur de Médée pour la rendre éprise de Jason.
Chapitre II – La Conquête du Pouvoir
Devenu adulte, je pris la décision de supplanter mon père tyrannique. J'eus la bonne idée de courtiser la sage Titanide Métis avec qui j'eus une fille Athéna, déesse de la guerre, de la sagesse et protectrice des artisans. Après quelques temps passé à ses côtés, je réussis à la convaincre d'ajouter un émétique à la boisson de Cronos.
Une fois mes frères et soeurs libérés de Cronos, nous luttèrent tous ensemble contre notre père, Cronos et les autres Titans. Cette lutte dura dix ans longues années, mais, sur une échelle d'immortel, c'est peu. Heureusement, nous n'étions pas seul. Les cyclopes et les Hécatonchires nous prêtèrent mains fortes.
Il y eut tellement de mort durant ces dix années. Des morts qui était nécessaire. J'ai du mettre fin à la vie de Campé, la gardienne du Tartare. Mes frères, mes soeurs et moi étions d'accord qu'il ne fallait surtout pas que les Titans puissent revenir du Tartare et, en tuant la gardienne, les portes du Tartare resterait fermé à jamais.
En parallèle, les Cyclopes nous offrirent des outils très puissants qu'ils avaient forgés à moi, Poséidon et Hadès. Poséidon reçu un trident capable de briser des montagnes et de provoquer des tremblements de terre. Hadès eu un casque rendant invisible son porteur. Quand à moi, ils me donnèrent un éclair concentré pouvant contrôlé tout les autres.
Au bout de ces dix ans de lutte, les Titans furent vaincus et enfermé dans le Tartare. Une fois le monde débarrassé des Titans, Poseidon, Hades et moi nous partagèrent le monde. Je fut le premier à choisir et je choisi le Ciel.
Mais cette prise de pouvoir exclusive déplut fortement à notre mère, la Terre, qui excita les Géants contre nous, les Olympiens.
Ce fut alors le début de la Gigantomachie qui ne se présentait pas bien car tous les oracles donnaient les Titans comme invincible à moins qu'un mortel viennent nous prêter main forte. Ce mortel était bien entendu Héraclès.
Afin que mon stratagème ne soit pas découvert par Gaia, j'avais interdit au soleil, à l'aurore et à la lune de luire. Pendant que je brûlais les Géants avec ma foudre, Héraclès fit basculer les montagnes qui les écrasèrent. Les quelques survivants furent enfermés dans le Tartare.
La dernière épreuve que j'eus à surmonter fut le combat contre Typhon pendant lequel il fut fait prisonnier et délivré par Pan et Hermès. Finalement, je fis enterrer Typhon sous l'Etna.
Chapitre III – La Rébellion
Le pouvoir, c'est néfaste. Je vous le dit par expérience. J'ai été désigné Roi des Dieux par mes congénères. Je ne l'ai pas choisi et j'en ai payé le prix. Il vint un moment où le pouvoir m'était monté à la tête. J'étais devenu terriblement exubérant et je faisais de plus en plus d'excès qui conduisirent à la fameuse Rébellion.
Mon comportement était devenu tellement insupportable qu'Héra, Poséidon, Apollon et tout les autres habitants de l'Olympe, excepté Hestia, m'entourèrent par surprise tandis que j'étais endormi sur ma couche, ils m'attachèrent avec des lanières de cuir et firent cent nœuds afin que je ne puisse plus bouger. Affreusement en colère, je voulais les tuer sur-le-champ mais comme ils avaient mis mon éclair hors de ma portée, ils se moquèrent de moi.
Tandis qu'ils célébraient leur victoire et discutaient âprement pour savoir qui serait mon successeur, Thétis la Néréide, prévoyant une guerre civile prochaine dans l'Olympe, se hâta d'aller chercher Briarée aux cent bras qui défit promptement les lanières qui me retenait, se servant de toutes ses mains à la fois pour me libérer le plus rapidement possible.
Ayant repris en mains le pouvoir, je me mis à chercher les coupables pour les punir. Comme Héra était à l'origine de la conspiration dirigée contre moi, je la suspendis dans le ciel, une chaîne d'or attachée au poignet et une enclume à chaque cheville. Les autres dieux étaient furieux contre moi mais n'osèrent pas lui porter secours malgré les cris déchirants de l'infortunée Héra. A la fin, je finis par me décider à la libérer à une condition : qu'ils fassent le serment de ne plus jamais s'insurger contre moi. Ils obéirent à contrecœur certes, mais de profond changement suivrait par la suite. Pour faire bonne figure, je punit Apollon et Poséidon en les envoyant sur la terre se mettre au service de Laomédon , le roi de Troie pour un an.
Suite à cette rébellion, je fit un long travail sur moi-même. Il était temps que je change, ce que je fit. Il me fallut beaucoup de temps, mais j'y suis parvenu. Néanmoins, l'arrogance est un défaut qu'il est difficile de faire disparaître, surtout chez un Dieu car tout Dieu, de par ses fonctions, est, ne serait-ce qu'un peu, arrogant.
Chapitre III – Amour & Descendance
On peut dire que j'ai eu une vie amoureuse particulièrement tourmenté par le passé. A l'heure actuelle, j'ai freiné mes ardeurs qui commençaient à avoir de sérieuses répercussions sur les mortels, mais aussi sur l'Olympe.
Avant d'être marié à ma, si jalouse , Héra, j'avais épousé Métis. De notre union naquit Athéna, mais, suite à une vision d'un oracle, les prochains enfants qui naitraient m'auraient voler le trône sur l'Olympe. La situation commençait à peine à se stabiliser sur l'Olympe. Un changement de trône aussi rapide aurait été néfaste. C'est pourquoi je mis fin à cette union en avalant Métis alors encore enceinte. Depuis ce jour, je l'entend fredonner de sage paroles pour m'aider.
Par la suite, j'ai eu de très nombreuses relations. Certaines étaient clairement défini et d'autres pas vraiment, plutôt caché. J'entends par « caché » le fait que ma partenaire ne savait pas que j'étais Zeus, le Roi des Dieux. Parfois, elles ne me connaissaient et d'autres pensaient que j'étais leur mari. C'est bien pratique d'être métamorphe quand on veut cacher ses infidélités à sa femme même si cela ne marche pas à chaque fois.
Multipliant les conquêtes, j'ai, par la même, multiplier mes descendants.
☞ Your personnality
Je suis un Dieu. Et qui plus est le Roi des Dieux. J'ai, par conséquent, un panel bien fourni de défauts et non des moindre. Le plus imposant est sans conteste mon arrogance. Comme tout Dieu qui se respecte, cela fait parti intégrante de sa fonction. Je dirai même de sa nature profonde.
Je l'admet volontiers : je suis arrogant. J'ai une condition qui ne prête qu'à cela. Etre Dieu implique d'avoir une quantité phénoménale de POUVOIR. Cela monte facilement à la tête et on se sent très vite supérieur au autres. Moi encore plus étant donné que je dirige tout les Dieux de l'Olympe.
Je ne suis pas parfait, c'est indéniable et tout le monde le sait. Je suis par moment égoïste, mais j'essaye d'y remédié car j'ai des sujets mortels, mais aussi divin dont il faut que je comble les attentes.
Par ailleurs, j'ai une facheuse tendance à séduire au sens péjoratif du terme. En effet, bien que je sois marié à Héra, je me permet quelques... heu... beaucoup d'incarta... infidélités et, ce, au grand mécontentement de ma femme. C'est surtout que j'ai un problème de discrétion. Dès que j'ai une relation extra conjugale, il y des naissance qui en découle. Difficile de cacher des enfants illégitime.
Mais j'ai beau être un séducteur arrogant et égoïste, j'ai quand même de bon côté. De par mes responsabilités, je suis juste et réfléchi dans mes décisions. De toute manière, je ne peut pas faire autrement. Ce serait irresponsable de ma part de ne pas réfléchir à une lourde décision qui pourra avoir de grave conséquence sur l'Olympe ou le monde des mortels.
Quand la situation l'exige, je fais preuve d'une infini sagesse. C'est inné chez moi et je suis obligé d'être sage vis à vis des autres Dieux car ils ont parfois besoin de moi pour prendre une décision.