Nathanaël Alec Howard

✈ Age : 18 ans ✈ Activité : Lycéen ✈ Pourvoir : - ✈ Groupe : Les élèves ✈ Autre ? Anglais

☞ Your life is a story
It's my life ;

C'est une nuit d'été que j'ai montré le bout de mon nez. Le 21 Juin à 2h30 pour être exacte. Très précoce vous me direz ! Plutôt oui. J'ai vu le jour dans cet hôpital à Londres pour le plus grand bonheur de mes parents. Le summum c'était que mon père avait eu un fils, le rêve le paradis sur terre. Pour ma mère une fille, un garçon, elle aurait été comblée. Le plus beau jour de sa vie d'après elle, plus beau même que celui de son mariage avec mon père. Maintenant je veux bien y croire... Étant petit j'ai toujours admiré et aimé mon père. Je voyais en lui une sorte de super héros, un super mari et un super-papa. Illusions. Je ne dis pas, j'ai vécu une très très belle enfance. Mes parents étaient heureux, nous vivions dans une jolie maisonnette près du centre de Londres, je passais des Noëls et des anniversaires magiques. Mais il y avait toujours un petit vide en moi, à chaque anniversaire lorsque je soufflais mes bougies, je faisais comme tous les enfants, un vœu. Mon vœu était simple et réalisable. Faîtes que cette année, la Cigogne me donne un petit frère ou une petite sœur. Aussitôt dit aussitôt fait. Quelques moins plus tard, alors que j'avais cinq ans, Maman tomba enceinte. Le rêve. Papa rentrait toujours tôt du travail pour s'occuper d'elle et pour passer du temps avec moi. Maman, elle, était radieuse, elle s'était même réconciliée avec Mamy. Puis la dégringolade.

Je me souviens de ce jour comme si s'était hier. Le 3 septembre, Maman emmenée à l'hôpital, moi et papa on attend sur des chaises pas confortables du tout, les médecins qui viennent nous annoncer la nouvelle, Papa qui pleure, Papa qui se renferme et qui se crée ce masque de froideur, Maman qui éclate en sanglot et moi qui hais tout simplement les anniversaires. Avoir un petit frère ou une petite sœur, ça aurait été le rêve. Notre famille aurait été unie, belle. Au lieu de ça, ma Mère et mon Père ont sombré. Leur couple s'est brisé, notre famille s'est divisée. Certains disent que les drames comme ça, ça nous rapproche, ça nous rend plus fort. Je crois que pour ma Mère et moi ça a été le cas. Mais mon père c'est une autre histoire... Il est tombé plus bas que terre et c'est là, alors que nous allions tous au plus mal que l'enfer a commencé... Nous pensions ma mère et moi que rien ne pouvais nous arriver de pire, nous nous trompions, lourdement.

Mon père brisé, perdu est devenu dépressif. Il n'allait plus au travail, l'argent commençait doucement de manquer. Ses journées ils les passaient au pub, à se saouler à ce bar. Le soir, lorsque j'étais censé dormir je l'entendais rentrer complètement ivre et hurler sur ma mère. Il y a eu des bruits de verres cassés. J'ai entendu une prote claquée et ma mère pleurer. Les mois passaient et l'état de mon père s'aggravait... un jour j'ai entendu des cris atroces, alors je suis sorti de mon lit. J'ai descendu les escaliers et j'ai là, devant moi, se trouvait le monstre qu'était devenu mon père. Une poignée de cheveux dans la main gauche ma mère elle, était allongée par terre. Lorsque mon père m'avait vu il s'était redit.

Je me souviendrai toujours du premier coup qu'il m'a donné. J'avais treize ans. A treize ans on est épanouis, heureux. On ne rêve que d'aventure et on espère devenir pompier plus tard. A treize ans, ma vie était un cauchemar. Celle de ma mère était un enfer. La pauvre, par peur n'osait rien dire et moi j'étais bien trop terrifié pour l'aider. Par un heureux miracle les choses se sont améliorées du côté de mon père. Après avoir quitté ma mère, il est parti à l’autre bout du pays. Pour notre bien j’imagine… Pourtant c’était trop tard. A l'âge de seize ans, j'ai moi aussi commencé à déraper. Mauvaises fréquentations, voir ma mère se faire battre, là sous mes yeux. Je ne pouvais plus endurer ça. J'aurais aimé vous dire que comme tout ados qui se respecte j'ai eu mes premières histoires d'amours, j'ai pris mes premières cuites, j'ai eus mes premières relations sexuelles, j'ai fumé quelques clopes. Malheureusement ça n'a pas été le cas. Les années qui ont suivies n’ont pas été plus calmes comme on aurait pu le croire. Ma mère encore traumatisée peinait à trouver du travail, l’argent manquait toujours autant. Moi j’avais continué les études bien que mes notes étaient désastreuses, j’ai continué à fréquenter des gens infréquentables, à accorder ma confiance aux mauvaises personnes. C’est le 25 Juillet que tout à basculé. Que j’ai ouvert les yeux. Deux types dans cette rue et mon meilleur ami Brandon. Des flingues. Le ton monte, apparemment ils veulent de l’argent. Un flingue tendu contre la poitrine de mon ami Brandon. Le coup de feu et les sirènes.

Deux jours plus tard on était parti. Nouveau pays, nouvelle ville, nouvelle école pour une nouvelle vie. Une vie que je n’avais plus envie de vivre et pourtant je n’ai rien dit. C’est en France que nous avons tenté ma mère et moi de repartir à zéro, de nous reconstruire. Mon attitude en classe et envers les professeurs et la moitié de mes camarades de classe était la même. Je n’écoutais pas, je ne faisais aucun effort sauf peut-être dans ma branche préférée, l’histoire, et pourtant mes notes étaient relativement correcte. En quelques mois ma mère à retrouver le sourire et ça se voyait elle était rayonnante. Moi j’étouffais toujours autant, je n’ai donc pas réfléchis une seule secondes lorsqu’un voyage en Grèce a été organisé dans mon lycée. Ça m’éloignerait un peu d’elle et de sa joie de vivre et puis… je suis obligé d’avouer que l’histoire grec et tout ces mystères qui l’entouraient m’avait toujours fasciné. J’étais pourtant loin de me douter de ce qui allait m’arriver lorsque j’avais bouclé ma valise.

☞ Your personnality

Froid, distant, cassant, emmerdeur, violent, bagarreur, insolent et immature sont les mots qui reviennent systématiquement. Je le sais et j’en ai franchement rien à faire. Ils ont raison après tout. Je n’aime pas me mêler aux gens alors je comprends tout à fait. Je ne préfère pas m’attacher. Mes expériences du passée mon montré de nombreuses fois que si on donnait quelque chose à quelqu’un qu’on s’ouvrait au autre on finissait par se faire mal. Que ce soit physiquement ou mentalement. J’ai l’air d’un vieux grognon comme ça hein ? Mal dans ma peau, ténébreux et le genre de mec qui a pleins de problèmes avec les filcs. Faux faux et totalement faux. Ça c’est ce qu’ils voient, ce que vous voyez. Oui j’suis le plus grand emmerdeur qu’il existe sur cette terre et je suis un mec plutôt impulsif mais mal dans ma peau non. Ni ténébreux d’ailleurs. Je n’aime pas me mêler aux gens mais je ne passe pas non plus ma vie a gribouiller des pages de cahier de poèmes ou je sais pas trop quoi. Que vis comme un ado normal. Pour ce qui est des problèmes avec les autorités je crois que j’ai donné. Je me suis calmé. Bien sur j’en reste pas moins assez violent et impulsif mais je suis au fond quelqu’un de réfléchis. Très peu de personnes peuvent vraiment voir qui je suis réellement simplement parce que je n’veux pas qu’il voit. Le petit Nathanaël souriant qui rêvait d’être pompier ou de crée une machine à remonter le temps et qui faisait du foot, celui qui avait les yeux pétillant et ses petites fossettes toutes mignonnes lorsqu’il éclatait d’un petit rire adorable est toujours là mais bien au fond. Je me créer une carapace et ça ne m’ennuie pas plus que ça. Seules quelques personnes me voient vraiment tels que je suis. Ce mec toujours autant casse pied, qui râle toujours, qui n’en fait qu’à ça tête mais qui à ce sourire accroché aux lèvres et cette lueur au fond des yeux. Vous savez ? Ces yeux qui brillent et qui montrent qu’on est vivant et qu’on en est heureux.

✈ Ton pseudo : Line'
✈ Niveau en rp : Hm... difficile à dire ! Je me débrouille ? *PAN*
✈ Disponibilité : 5/7
✈ Célébrité choisie : Xavier Samuel
✈ D'où connaissez-vous Odusseia ? Par partenariat M'ssieur !
✈ Code du règlement : [i]Validé par Artémis